Glossaire

Bonjour, nous avons créé ce topic en espérant qu’il vous aidera à comprendre certaines terminologies de la voilure tournante.

 

 

AUTOROTATION : C’est une phase de vol ou le rotor n’est plus entraîné par le moteur. Utilisée pour un atterrissage contrôlé sans moteur. C’est la roue libre montée sur la transmission de l’hélicoptère qui permet au rotor de continuer à tourner librement lors d’un arrêt du moteur.

AXE LACET : L’axe de lacet passe par l’axe du rotor. Lorsque que l’on fait tourner l’hélicoptère autour de l’axe du rotor, l’hélicoptère pivote « en lacet » vers la gauche ou vers la droite. Le plateau cyclique n’agit pas sur le lacet. C’est le rotor d’anti couple qui est responsable des mouvements autour de l’axe de lacet.

BEC : Battery Eliminator Circuit : c’est un dispositif inclus dans le contrôleur qui permet d’alimenter le récepteur sans utiliser de batterie de réception. Un BEC externe est un BEC que l’on aurait sorti du contrôleur pour en faire un dispositif électronique autonome vendu séparément. Il produit un courant continu stabilisé de 5v (réglable jusque 6v selon les modèles) pour alimenter le récepteur et les servos. Quelque soit la tension de la batterie de propulsion ce courant est constant. Ainsi, durant le vol, l’affaiblissement de la tension de la batterie de propulsion n’aura pas (ou peu) d’incidence sur la tension de sortie du bec. De la même manière, l’utilisation d’ une batterie de 2S, 3S, 4S, 5S,… ou 9S, le BEC fournira au récepteur un courant de 5v stabilisé. Le BEC externe permet donc d’éliminer la batterie de réception et d’utiliser des contrôleurs OPTO (bien plus intéressants) avec beaucoup de facilité.

BIELETTE : Elle se compose d’une tige métallique et d’une chape à rotule en plastique. L’ensemble des biellettes d’un hélicoptère constitue la tringlerie de commande. Elles permettent, par exemple, de commander le pas du rotor ou de régler l’incidence mécanique des pales. Le réglage se fait en allongeant ou en raccourcissant la biellette. La chape à rotule se visse et se dévisse. Attention de ne pas trop dévisser pour ne pas que les 2 parties se séparent en plein vol. On recommande de laisser au minimum 3 tours comme marge de sécurité.

CCPM : COLLECTIVE CYCLIC PITCH MIXING. Le plateau cyclique est contrôlé par 3 ou 4 servos en prise directe. Pour chaque mouvement du plateau tous les servos bougent grâce à un mixage électronique à partir de l’émetteur de radiocommande.

CORDE : La corde est la ligne droite qui sépare le bord d’attaque du bord de fuite.

COURBE DE GAZ / PAS : Sur les radios programmables il est possible de définir, pour différentes positions du manche des gaz :

  • Une valeur du régime moteur : cela permet, par exemple, de faire tourner le moteur rapidement même quand la manette des gaz est en position basse et ainsi d’augmenter la stabilité de l’hélicoptère.
  • Une valeur du pas : on règle ici l’incidence des pales (leur inclinaison) pour différentes positions de la manette des gaz.

Le nombre de positions dépend du modèle de commande (de 0 à 12, le plus courant étant 5 positions). L’avantage étant de pouvoir dissocier les deux réglages.

Exemple :

– Faible incidence + haut régime moteur = plus stable et moins sensible au vent mais très vif.

– Faible régime moteur = plus doux.

Il faut essayer et trouver les réglages qui vous conviennent. Il existe cependant des valeurs idéales théoriques pour chaque hélicoptère, valeurs affinées au fil du temps sur base de l’expérience des possesseurs dudit modèle. Ces valeurs se trouvent facilement sur de nombreux forums internet.

DIRECT DRIVE : Le rotor anti-couple est toujours entraîné par le rotor principal  pendant l’autorotation, permettant ainsi un meilleur contrôle de l’hélicoptère.

EMETTEUR : C’est le boîtier que l’on tient dans les mains et avec lequel on pilote le modèle.

ESC : Electronic speed control – contrôleur Brushless;

Le contrôleur brushless permet de gérer pour les moteurs spécifiquement ‘brushless’ ou ‘triphasés’, c’est à dire sans ‘charbons’, et fonctionnant exclusivement avec des batteries de type LiPo (Lion Polymer), les paramètres suivants :

– alimentation triphasée – gestion du courant continu de la batterie LiPo – alimentation courant continu stabilisé pour les servos (5 ou 6V) –> si contrôleur type BEC

FLYBARLESS : Sans barre de Bell

HILLER : C’est la barre avec des petites palettes fixées a ces extrémités et monté à 90° par rapport au pales du rotor principal. Appelé barre de Bell (nom de son inventeur) elle équipe la majorité des hélicoptères modèles réduits. Elle permet d’avoir une grande stabilité de nos modèles.

GYRO : C’est un équipement qui détecte les mouvements de l’hélicoptère sur son axe de lacet et qui corrige toutes dérives en agissant directement sur le pas des pales du rotor d’anti-couple par l’intermédiaire du servo. L’hélicoptère reste ainsi toujours pointé dans la même direction, libérant le pilote d’une tâche difficile.

GAIN : C’est le degré de sensibilité du gyroscope à corriger une dérive. Trop sensible, la queue de l’hélicoptère bouge de droite à gauche rapidement. Pas assez sensible, l’hélicoptère dérive et des mouvements rapide et intempestifs de la queue apparaissent.

IDLE UP : C’est un interrupteur sur l’émetteur qui permet de fixer un seuil mini de gaz, maintenant ainsi toujours une puissance moteur minimum. Il permet aussi sur les émetteurs de sélectionner en vol des courbes de pas et de gaz défini par le pilote. Utilisé pour la pratique de la voltige.

LIPO : Lithium polymère. Un accus LIPO est fait de plusieurs éléments (c’est ce qu’on appelle les « S »). Chaque élément a une tension nominale de 3.7V, mais en fin de charge sa tension est de 4.20V. Par exemple, la tension nominale d’un accus 2S est 7.4V, mais en fin de charge l’accu est à 8.40V (le chargeur coupe à 4.20V/cell).

les batteries lipo peuvent être montées en série ou en parallèle :

1 – Branchement en parallèle de 2 accus : Principe : on branche alors les 2 + ensemble et les 2 – ensemble des 2 accus Conséquences : la tension reste identique (V) mais du coup c’est la capacité des 2 accus qui s’additionne Résultat : 2 accus de 12V et 3Ah vont devenir 1 accu de 12V et 6Ah 2 – Branchement en série de 2 accus : Principe : on branche le + du premier accu sur le moins du second accu Conséquences : cette fois c’est la capacité des 2 accus qui reste identique et c’est la tension qui s’additionne Résultat : 2 accus de 12V et 3Ah vont devenir 1 accu de 24V et 3Ah. Par contre, le taux de décharge (exprimé en C) n’est nullement modifié quelque soit le branchement.

Différence entre 3S1P et 3S2P : cela veut simplement dire que les accus ont été fabriqués en branchant un certain nombre d’éléments en série et également en parallèle. Ainsi, 3S1P signifie une lipo de 3 éléments en série et 1 élément en parallèle, 3S2P signifie une lipo de 3 éléments en série et 2 en parallèle.

ET LE « C » ? Le « C » correspond à la décharge, plus il y en a, plus la batterie fournira d’Ampère, il faut donc choisir ses lipos en fonction de sa motorisation. Plus il y aura de C, moins vous aurez de risque que votre lipo gonfle, mieux vaut en avoir beaucoup, mais attention, plus on monte, plus le poids augmente. Comment savoir combien d’Ampères développe une lipo ? C’est très simple : il faut multiplier le nombre de C par le nombre d’ampère de votre lipo (par exemple un accus de 5000mah = 5A, un 3300mah = 3.3A), et vous obtenez le nombre d’Ampères que délivre votre lipo, mais attention, les constructeurs de marque peu connue ou lowcost trichent sur les valeurs annoncées, donc prenez de la marge. exemple : une lipo de 5000mah 25C : 25 x 5 = 125A un accus de 3300mah 35C : 3.3 x 35 = 115,5A une lipo de 2000mah 45C : 2 x 45 = 90A

Comment savoir combien de « C » prendre ?

On choisit le nombre de « C » en fonction du  moteur, par exemple un moteur qui demande 60A, il  faudra une lipo qui fournira minimum 60A. exemple : moteur de 150A : lipo de 5000mah 35C : 35 x 5 = 175A. c’est bon. U  moteur de 60A : une lipo de 3000mah 2S 20C : 20 x 3 = 60A. c’est juste, enfin un  moteur de 120A : une lipo de 4000mah 25C : 4 x 25 = 100A, ce n’est pas assez.

PALES : Plusieurs types de pales existent. Elles se distinguent notamment en deux grandes catégories qui sont les pales symétriques et les pales asymétriques. Les faces supérieures et inférieures des pales symétriques sont identiques. Lorsque le pas est nul, la portance l’est aussi car la distance parcourue par l’air au dessus et au dessous de la pale est la même

Pour les pales asymétriques, la face inférieure est plate tandis que la face supérieure est bombée. L’avantage est la création d’une poussée plus importante pour une même vitesse de rotation et l’inconvénient est que ce genre de pales subit des forces de torsion importantes qui nécessitent l’utilisation de matériaux résistants. Cette force de torsion est due au décalage entre la poussée engendrée par la surface supérieure et celle engendrée par la surface inférieure (voir schéma). On observe que pour avoir une portance nulle sur la pâle symétrique, il faut que celle ci soit légèrement inclinée vers l’avant.

PAS FIXE : Le pas des pales du rotor principale est fixe. L’hélicoptère ne possède pas de pas collectif, le contrôle ascensionnel est alors effectué uniquement avec la puissance moteur. Néanmoins le pas cyclique existe toujours pour contrôler le roulis et le tangage.

PAS COLLECTIF : Quand on modifie en même temps le pas (l’incidence) de toutes les pales, on parle de « pas collectif » (collectif car il affecte toutes les pales au même moment). Le pas collectif est utilisé pour faire monter et descendre l’hélicoptère. Dans les faits, on modifie le pas collectif lorsque l’on déplace le plateau cyclique vers le haut ou vers le bas.

PAS CYCLIQUE : Le pas cyclique est utilisé pour incliner l’hélicoptère (de gauche à droite et d’avant en arrière) afin qu’il puisse se déplacer dans toutes les directions. Dans les faits, on modifie le pas cyclique lorsque l’on déplace le plateau cyclique vers la gauche, la droite, l’avant ou l’arrière. On parle alors de :

  • Cyclique latéral (Axe de roulis)

Lorsque le plateau cyclique est sollicité de manière à faire pencher l’hélico d’un côté ou de l’autre, on parle de cyclique latéral. L’axe de roulis est horizontal et passe par le tube de queue (c’est une image bien sûr, pas un véritable axe).

  • Cyclique longitudinal (Axe de tangage)

Lorsque le plateau cyclique est sollicité de manière à faire pencher l’hélico vers l’avant ou vers l’arrière, on parle de cyclique longitudinal. L’axe de tangage est horizontal ; il entre par un côté et ressort de l’autre (il s’agit à nouveau d’une image, pas d’un véritable axe).

PAS NEGATIF : Le pas collectif s’inverse, le pas des pales du rotor principal passe en négatif. Permettant les figures de voltiges ou l’hélicoptère se trouve sur le dos, le vol inversé et l’autorotation.

PALETTE HILLER : C’est les petites palettes avec un profil aérodynamique fixées aux extrémités de la barre de Bell.

PALONNIER : Le palonnier est la pièce mobile perforée, généralement en plastique, qui se déplace quand le servo entre en mouvement. Il est primordial que le palonnier soit le plus perpendiculaire possible au servo quand ce dernier est en position « neutre ». Pour ce faire l’idéal est de s’aider d’un testeur de servo pour trouver le neutre. Puis de dévisser la vis qui maintient le palonnier au servo. De positionner le palonnier bien perpendiculaire au servo et de le revisser. Il existe différents types de palonniers : en croix, long, court, …

PIEZO GYRO : C’est un gyroscope utilisant un capteur solide sans mouvement. Plus sensible et avec une consommation moindre que le conventionnel gyroscope.

PLATEAU CYCLIQUE : Élément fondamental de la tête de rotor, permet le control du pas des pales par les servomoteurs. C’est le lien entre la parti fixe (servo)et la parti en rotation du rotor (tête de rotor).

PULSE CODE MODULATION (PCM) : C’est un mode transmission de données codé numériquement de la radiocommande

PULSE POSITION MODULATION (PPM) : C’est un mode de transmission de données codé analogiquement entre récepteur et émetteur.

RECEPTEUR : C’est l’équipement qui reçois les ordres de l’émetteur et qui les dispatche aux servomoteurs.

ROTOR DE QUEUE ou d’ANTI-COUPLE : Il s’agit du rotor que l’on trouve à l’arrière de l’hélicoptère. Il contrôle la rotation de l’hélicoptère sur l’axe de lacet.

RX : Abréviation de récepteur.

STATIONNAIRE : Il s’agit de la « figure » de base en hélicoptère radiocommandé qui consiste à le maintenir en l’air, sur place, à une hauteur déterminée. L’hélicoptère est suspendu dans le vide sans bouger. C’est la première chose qu’il faut apprendre et la base du vol en hélicoptère. L’hélicoptère n’étant pas naturellement stable, il faut contrôler l’hélicoptère à deux niveaux : altitude et attitude.

  • Altitude via le pas collectif.
  • Attitude via le pas cyclique et l’anticouple

SERVO : Les servomoteurs ou « servos » sont utilisés pour commander mécaniquement l’hélicoptère. Ils reçoivent des ordres du récepteur et les traduisent dans des mouvements mécaniques. On en trouve généralement trois pour la tête de rotor et un pour l’anticouple.

SWITCH 3D : C’est un interrupteur sur l’émetteur qui inverse le pas cyclique de roulis, le pas des pales du rotor principal en négatif simultanément pour la pratique du vol inversé (vol dos).

TETE DE ROTOR : C’est l’ensemble complet de la tête de rotor, axe, moyeu, barre de Bell, pieds de pales.

THROTTLE HOLD : C’est un interrupteur sur l’émetteur qui permet de débrayer le mixage gaz/pas, en passant les gaz à un seuil mini (ralenti) pour l’entraînement à l’autorotation.

TX : Abréviation d’émetteur

TRACKING : Lorsque les pales ne passent pas dans le même plan (donc avec la même incidence), le phénomène dit de « tracking » apparaît. Il n’empêche théoriquement pas l’hélicoptère de voler mais est source de vibrations parfois très importante et rends le contrôle de l’hélico plus difficile. Un hélicoptère bien réglé n’a pas (ou très peu, de l’ordre de 2 mm) de tracking. Avec des pales en bois, le tracking peut se dérégler entre chaque vol ou même pendant le vol (humidité, …). Les pales en carbone n’ont pas ce problème. Le tracking se règle en modifiant la longueur des biellettes. On choisit une pale de référence et on modifie l’autre. Si l’autre passe au-dessus de la pale de référence, on réduit la longueur et inversement

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